Lorsqu’on aborde la question des camps de transit des exilé•e•s en Europe, la musique semble accessoire, futile là où l’eau manque, où les violences de toutes sortes constituent en partie l’horizon. Pourtant, pour ceux qui y accordent de l’importance, elle joue des rôles différents mais vitaux, elle devient un abri pour se construire et se préserver. 

Radio Fréquence Monde est née d’une année d’engagement sur le camp de Grande-Synthe, qui a conduit l’association Attacafa à accompagner des musiciens et partager des temps d’écoute musicale au Women’s Center. Elaborée de manière participative, l’exposition a été enrichie grâce à un travail de médiation auprès de personnes migrantes, exilées ou vivant dans des quartiers populaires marqués par l’immigration, dans la région des Hauts-de-France.

Articulée autour d’espaces intimistes, Radio Fréquence Monde permet aux visiteurs de s’imprégner de différentes ambiances musicales, et de prolonger cette expérience par la projection de films et clips vidéos.

 

En partenariat avec la CIMADE, le GrDr et FAME, RadiO TrOpiCalAis du Channel, scène nationale de Calais, qui a réalisé un magnifique travail sonore avec de jeunes exilés et une sélection de mix créés pour les Siestes Electroniques à Paris au musée du Quai Branly.

Par l'association Attacafa

Dans le cadre d'Eldorado avec lille3000